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MOOC, video learning, serious game… Comment bien choisir sa formation digitale ?

Il est parfois difficile de se repérer parmi les nombreuses solutions proposées.

De nombreux travailleurs souhaitent élargir leurs compétences pour acquérir davantage d’autonomie


Se perfectionner en anglais, apprendre les bases des outils bureautiques, de la comptabilité et de la gestion, se former en community management ou apprendre à créer son propre site internet… Nombreux sont les travailleurs qui souhaitent élargir leurs compétences et se diversifier pour acquérir davantage d’autonomie.

Le digital learning (ou « apprentissage numérique ») désigne toute pratique pédagogique dispensée par des organismes de formation ou des formateurs indépendants qui utilise la technologie pour renforcer l’apprentissage d’une personne. Et avec la généralisation du télétravail, cette approche se démocratise encore plus.


Les bonnes questions à se poser

Les principales qualités d’une formation 100 % digitale résident dans sa souplesse (on apprend à son rythme, selon ses horaires, depuis son poste de travail ou son domicile), l’autonomie et la personnalisation du suivi. Des avantages qui se révèlent très attractifs à la fois pour l’entreprise et les collaborateurs.

Mais pour avoir toutes les clés en main, commencez par vous poser les bonnes questions. Pourquoi voulez-vous vous former ? Quelles sont vos envies et vos aspirations professionnelles ? Souhaitez-vous une formation labellisée aboutissant à un diplôme ou à un certificat ou pas forcément ? En termes d’efficacité, souhaitez-vous une formation rapide, complète ou durable dans le temps ? Un cursus qui répond aux attentes de l’entreprise ou à vos aspirations personnelles ?

Enfin, accordez une attention particulière à la performance des outils d’apprentissage proposés et réfléchissez au « format » qui vous correspond le mieux : vidéos, textes, conférences, travaux en groupe lors de classes virtuelles… En effet, l’univers dense du digital learning offre une multitude de solutions. Vous pouvez par exemple opter pour une formation dite synchrone, c’est-à-dire devant être obligatoirement suivie à un jour et un horaire précis, comme un cours donné par un formateur à distance par exemple. Mais il existe également des modules asynchrones, autrement dit accessibles en permanence et qui peuvent être suivies n’importe quand.


Le MOOC et le micro learning

Accessibles gratuitement au grand public, les MOOC (Massive Online Open Cource) sont des formations en ligne sur des sujets variés (numérique, bases juridiques, réseaux sociaux, cuisine…) pouvant accueillir un grand nombre d’inscrits. Ils transmettent rapidement des connaissances à une large audience qui s’organise comme elle veut pour visionner les différents cours. Ceux-ci proposent au minimum des vidéos, des QCM et un forum sur lequel échanger. Citons aussi les variants corporate COOC et autres SPOC, qui sont destinés aux salariés d’une même entreprise.

Par ailleurs, il est possible de recourir au micro learning. D’une durée de 3 à 5 minutes, ce type de séquence désigne un cours modulable qui se concentre sur un point particulier à appréhender ou à réviser. Son fonctionnement est particulièrement adapté au smartphone ou à la tablette : on le nomme aussi mobile learning.


Le video learning : les images au service de l’apprentissage

Mixant l’informatique et le média audiovisuel, le video learning est un ensemble de modules de formations et de tutoriels déclinés sous forme de vidéos qui peuvent être animées, interactives, à 360° ou encore en réalité virtuelle, franchissant un cap supplémentaire dans l’apprentissage immersif.

Ses avantages : il transmet rapidement et efficacement des connaissances, des bases pratiques ou des soft skills (c’est-à-dire des compétences douces comme la créativité, la gestion du stress, l’audace…) en intégrant par exemple un glossaire, des chapitres, des exercices et des jeux ou encore un accès à d’autres ressources pédagogiques.


Le social learning pour garder le contact humain

Même si la formation virtuelle se fait à distance, elle requiert, pour plus d’efficacité, un accompagnement humain. Le social learning permet, grâce à des outils comme la messagerie instantanée, le réseau social, l’audio ou la visioconférence, d’échanger avec ses pairs et de partager des informations complémentaires. On peut également s’appuyer sur une équipe de formateurs à distance, d’experts et d’e-tuteurs au sein de la communauté apprenante, ce qui redonne une forte dimension sociale au digital learning.


Le blended learning, le bon compromis

Une formation virtuelle est-elle aussi performante qu’une formation en présentiel ? La question est légitime et dépend vraiment du caractère et de l’adaptation de chacun. Pour ceux qui ont du mal avec l’autoformation totale et ne souhaitent pas être livrés à eux-mêmes, la solution du blended learning peut alors être un bon compromis puisqu’il s’agit d’un apprentissage hybride, associant le distanciel et le présentiel.

Dispositif de plus en plus plébiscité par les entreprises, il permet aux apprenants de mixer des formations en ligne et d’échanger lors de rencontres physiques et de cours en salle.


Le serious game, pour apprendre en jouant

Avec cette méthode, dont le but est d’acquérir un savoir, l’apprenant se retrouve comme devant l’interface d’un véritable jeu vidéo. Alliant le sens du jeu et le sérieux de l’apprentissage, le serious game simule un environnement précis et permet de travailler sur le comportement qu’adopte ou non le collaborateur dans plusieurs types de situation.


Vous trouverez l'article original du journal 20 minutes sur:


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